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A PROPOS…

Nous avons créé l'office à 3 pour chercher, expérimenter, et apprendre à travailler autrement.

Pour l'instant, nous avons préféré présenter nos cheminements dans une page WIKI, que nous alimentons au fur et à mesure, à l'image de l'évolution de la structure, avec son jargon et ses interrogations. Cet espace se transforme donc petit à petit, chaque fois que nous nous arrêtons pour observer, chaque fois que nous nous nourrissons de nouvelles expériences, chaque fois que nous nous définissons un peu mieux dans nos choix, nos positionnements.

Aujourd'hui, nous en sommes là :

l’office est une structure qui travaille sur les nouvelles formes d’intermédiaires (1) pour accompagner les transitions culturelles, sociales, éducatives et économiques dans une société en régime numérique(2). Comment ? Nous menons, de manière collective, des projets de territoire et accompagnons des équipes (collectivités et opérateurs de territoire, structures associatives et/ou culturelles, usagers et habitants) pour expérimenter et faire ensemble à l'échelle locale (3). Nous agissons pour sensibiliser, valoriser, et porter les valeurs des cultures libres*.

1 Un dispositif d'intermédiation
Il s’agit de mailler et créer des interfaces entres des acteurs concernés par un même territoire, en imaginant de multiples dispositifs de production et de diffusion de contenus. L’intermédiation, c'est le travail qui s'effectue sur les « places de marché » au sens symbolique, financier et topographique : soit des lieux d’échanges, de négociations et de flux. En se plaçant comme intermédiaire de dialogue, l’office facilite la coopération entre différents acteurs dans le développement des projets. Cette “micropolitique des groupes” que raconte David Vercauteren est une méthode qui permet de travailler sur les perceptions et les points de vue, engageant tous les acteurs dans une forme de “capacitation collective”. Un dispositif d’intermédiation permet une autre appréhension de l'échelle des actions d’une micro-initiative locale à une macro-échelle globale qui les met en réseau.

2 Un travail « en régime numérique »
« En régime numérique » rend compte d'une société qui a développé l'informatique et le numérique comme des outils, mais aussi comme un environnement, un milieu. On peut observer des logiques communes entre des mouvements ou des modes d'organisation sociale, et des pratiques numériques. En effet, l'appropriation des technologies, c'est-à-dire la manière dont on les traduit au quotidien, s'exerce selon les représentations culturelles, sociales qu'elles véhiculent : open source, pair à pair, logiciels libres … Accompagner l’appropriation des outils numérique, c’est se construire des choix car dans cette culture en régime numérique, ce ne sont ni les outils ni les possibilités qui manquent, il s’agit simplement d’imaginer de nouvelles manières de les contextualiser et d'en générer de nouvelles pratiques partagées pour sortir d’une relation qui peut devenir dépendante ou manipulatrice.

pour comprendre le régime numérique voir ...

3 Un circuit court de production
En régime numérique, mais dans une perspective de circuits courts! L'enjeu est de construire ensemble de nouveaux modes de production et d’organisation qui répondent aux besoins de transversalité et d’échanges de pairs à pairs s'exprimant aujourd'hui dans différentes formes de revendications et alternatives. Pour ce faire, l’office utilise des outils collaboratifs qui facilitent le travail collectif et permettent de construire de nouveaux modèles de gouvernance et de créativité à petite échelle, privilégiant des économies (re)territorialisées. C'est-à-dire, pour imaginer de nouveaux circuits de distribution qui rapprochent les structures et leurs usagers.

* cultures libres : l'utilisation des outils numériques permet de faire émerger de nouvelles formes culturelles issues des logiques de partage de connaissances et de biens dans le développement des logiciels libres. À travers d'autres principes économiques (économie du don, économie de contribution, échanges de services, échanges de savoirs de pair à pair), et à travers d'autres régimes de droits que ceux des systèmes propriétaires dominants, émergent le mouvement des “cultures libres”. Ainsi, les licences creative commons, move comons, ou copyleft proposent des usages alternatifs des contenus produits sur le net –copie, diffusion, transformation, ré-utilisation, etc.-.